วันศุกร์ที่ 31 พฤษภาคม พ.ศ. 2556

La France, championne d'Europe du pessimisme.

        Europe

Le Monde 2013-05-06La France a peur et la "sinistrose", observée en son temps par François Mitterrand, gagne à nouveau l'Hexagone. L'enquête Ipsos, réalisée pour le compte du groupe Publicis auprès de 6 198 Européens interrogés par Internet entre le 14 mars et le 7 avril 2013, dresse le portrait d'un pays qui, tout compte fait, n'est pas encore concrètement frappé par la crise mais reste persuadé que le pire est pour demain, comme condamné au sort que traversent déjà Italiens et Espagnols. Le Monde.fr a le plaisir de vous offrir la lecture de cet article habituellement réservé aux abonnés du Monde.fr. Profitez de tous les articles... 

 

La France a peur et la "sinistrose", observée en son temps par François Mitterrand, gagne à nouveau l'Hexagone. L'enquête Ipsos, réalisée pour le compte du groupe Publicis auprès de 6 198 Européens interrogés par Internet entre le 14 mars et le 7 avril 2013, dresse le portrait d'un pays qui, tout compte fait, n'est pas encore concrètement frappé par la crise mais reste persuadé que le pire est pour demain, comme condamné au sort que traversent déjà Italiens et Espagnols.
"Les Français vivent presque comme les Allemands et semblent crier avant d'avoir mal", observe Véronique Langlois, cofondatrice de la cellule FreeThinking, à l'origine d'une étude qualitative menée auprès de 400 Européens de classes moyennes supérieures (foyers dont le revenu mensuel est supérieur à 3 000 euros en France et en Allemagne, à 2 500 euros en Espagne et en Italie, entre 2 500 et 7 000 livres – entre 3 000 et 8 300 euros – au Royaume-Uni).
Aussi, quand seuls 26 % des Espagnols et 29 % des Italiens parviennent à épargner, 43 % des Français mettent de l'argent de côté, contre 37 % en moyenne pour les Européens. Un chiffre qui frise le score des Allemands (44 %), qui vivent la crise comme une abstraction.


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